Mêler initiation linguistique et découverte d’une culture étrangère, tel est l’objectif de cet atelier mené sur 3 séances par un professeur d’allemand du collège avec le dispositif U.L.I.S., et baptisé « La fête des lanternes », du nom de cette tradition très populaire chez nos voisins germaniques.

En effet, tous les 11 novembre, nombre de crèches et écoles d’outre-Rhin rendent hommage à Saint-Martin de Tours, personnage important du monde catholique, en confectionnant des lanternes ou lampions colorés. La nuit venue, les enfants déambulent ainsi dans les rues, entonnent des chansons en l’honneur du saint (Martinlieder) et récoltent, traditionnellement, des brioches (weckmann) de la part des habitants.

Les élèves de l’U.L.I.S. ont réalisé leurs propres lanternes !

Qui était Saint-Martin ?

Fêté le 11 novembre, Saint-Martin de Tours est un important personnage de la religion catholique ayant vécu au IVe siècle de notre ère. Né dans l’empire romain, il aurait été l’un des premiers à introduire la vie monastique (les moines) en Gaule, dans les régions situées autour de la Loire.

Nous connaissons bien sa vie car elle a été racontée dans un livre, la Vita Sancti Martini, écrit en latin par Sulpice Sévère, un disciple et ami de Martin.

Un épisode de cet ouvrage est particulièrement célèbre : un soir d’hiver, à Amiens, Martin aurait partagé son manteau avec un militaire pauvre et transi de froid. La nuit suivante, le Christ lui serait apparu en rêve, revêtu de cette moitié de manteau. Ce manteau, appelé « cape » ou « chape » serait aussi à l’origine d’un lieu dédié à la vénération de cette relique : la chapelle.

Saint-Martin de Tours est mort à Candes, en 397. On peut toujours admirer sa tombe aujourd’hui, dans la petite église du village.

Crédits photo | Mme Guillard, M. Morvan